Não conheço em Portugal uma avaliação séria dos resultados em termos de integração social na vida activa relativamente aos alunos que frequentaram os "currículos alternativos", os 9º+1, etc, etc.
Mas em França podemos encontrar alguns dados sobre este assunto...
"Le principe du "collège unique" est toujours remis en question par l'existence de filières
170 000 élèves dans des classes spécialisées.
Le "collège unique" existe, en théorie, depuis trente ans. Dans la pratique, l'idée de scolariser dans les mêmes classes tous les élèves de la 6e à la 3e est loin d'être acquise : il reste, en effet, un nombre important d'élèves qui sont accueillis dans des structures hors des 4e et 3e ordinaires. Le rapport du Haut Conseil de l'évaluation de l'école (HCéé) sur "Le traitement de la grande difficulté scolaire au collège et à la fin de la scolarité obligatoire" estime leur nombre à 170 000 en 2003, soit 10 % environ du total des élèves de 4e et 3e.
Parmi eux, 16 000 se trouvaient en 4e d'aide et de soutien, 3 600 en 4e technologique, 24 000 en 3e d'insertion, et 38 500 en 3e technologique. Il faut y ajouter les 3 000 élèves de CPA (classes préparatoires à l'apprentissage) et de Clipa (classes d'insertion professionnelle par alternance), ainsi que les 50 000 élèves des 4e et 3e Segpa (sections d'enseignement général et professionnel adapté). S'ajoutent les 35 000 élèves de l'enseignement agricole en CPA, Clipa, 4e et 3e préparatoires, 4e et 3e technologiques.
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STRUCTURES "SÉGRÉGATIVES"
"Il n'est donc pas raisonnable de prétendre que le collège unique est un collège uniforme, et il faut prendre conscience que les filières demeurent l'un des moyens de traitement de la difficulté scolaire plus ou moins grande", écrivent les auteurs du rapport, André Hussenet et Philippe Santana.
Depuis 1989 et la loi d'orientation sur l'école de Lionel Jospin, le recours à ces structures particulières "jugées ségrégatives et reléguant les élèves en difficulté dans des voies aux débouchés scolaires et professionnels très incertains" a considérablement diminué, relèvent-ils.
Il est, en effet, aujourd'hui avéré que ces structures "ont une influence non négligeable sur les sorties sans qualification, donc sur la difficulté scolaire en fin de scolarité obligatoire", jugent les auteurs.
Et de citer les chiffres suivants : à résultats scolaires, nombre de redoublements, caractéristiques socio-économiques initiales identiques, la fréquentation d'une 4e technologique, d'une CPA ou d'une 4e d'aide et de soutien a, pour les élèves entrés en 6e en 1989, augmenté respectivement de 23 %, 50 % et 47 % le risque de sortir sans qualification.
La préparation d'un diplôme professionnel, en revanche, abaisse le risque de 22 %. "Le passage en Segpa provoque également un effet aggravant", indique le rapport du HCéé, qui conclut :
"Il semble donc que les filières de collège aient fonctionné comme des impasses alors que le passage en lycée professionnel aurait plutôt été vécu comme une chance de réussite."
Virginie Malingre
http://ecolesdifferentes.free.fr/PRESQUETOUT.htm
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